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BON VENDREDI (PASSION DU SEIGNEUR) – Avec. liturgique: Rouge

Commentaire sur l'Évangile de Vendredi Saint

La plus grande leçon que Jésus nous donne dans la passion, consiste à nous apprendre qu'il peut y avoir de la souffrance, vécu amoureux, qui glorifient le Père.
Spesso, c'est la « tentation » face à la souffrance qui nous empêche de progresser dans notre vie chrétienne. En fait, nous avons tendance à croire qu’il faut toujours éviter la souffrance., qu'il ne peut y avoir de souffrance « sainte ». C'est parce que nous n'avons pas encore suffisamment démontré l'amour infini de Dieu, parce que le Saint-Esprit ne nous a pas encore permis d'entrer dans le cœur de Jésus. Nous ne pouvons pas l'imaginer, sans le Saint-Esprit, comment il peut y avoir un amour plus fort que la mort, pas un amour qui empêche la mort, mais un amour capable de sanctifier la mort, pour l'envahir, pour s'assurer qu'il y a une mort "sainte": la mort de Jésus et toutes les morts qui sont liées à sa.
Jésus peut, parfois, faites-nous connaître les souffrances de son agonie pour nous faire comprendre qu'il faut les accepter, ne les fuyez pas. Il nous demande d'avoir le courage de rester avec lui: jusqu'à ce que nous ayons ce courage, nous ne pourrons pas trouver la paix de son amour.
Dans le cœur de Jésus il y a une union parfaite entre l'amour et la souffrance: les saints qui ressentaient de la joie dans la souffrance qui les rapprochait de Jésus l'ont compris.
Nous demandons humblement à Jésus de nous accorder d'être prêts, quand il le veut, partager ses souffrances. N'essayons pas de les imaginer d'abord, mais, si nous ne nous sentons pas prêts à les vivre maintenant, prions pour ceux à qui Jésus demande de les vivre, ceux qui continuent la mission de Marie: ils sont plus faibles et ont surtout besoin d’être soutenus.